top of page

Le Soulor 1925



Stéphane et Philippe de l'atelier Le Soulor répondent aujourd'hui à nos questions.


Le Soulor est un atelier industriel presque centenaire que vous avez repris en 2016. Comment avez-vous décidé de reprendre l'entreprise ? Comment cela s'est-il passé ? Où en êtes-vous aujourd'hui ? Nous, Stéphane et Philippe, ne nous connaissions pas et nous nous sommes trouvés pour la reprise de l’atelier autour de valeurs et d’objectifs simples mais cependant très clairement exprimés : - La transmission d’un savoir-faire qui se serait perdu si l’entreprise avait, comme prévu, dû s’arrêter. - La création d’emploi et donc de valeur pour un territoire qui nous avait beaucoup donné dans notre jeunesse (Stéphane est basque, Philippe béarnais) - Le désir de donner plus de sens à la dernière partie de notre vie professionnelle après des années dans des grands Groupes en France et à l’étranger. 6 ans plus tard, nous sommes passés de 1 à 12 salariés. La transmission du savoir-faire aux plus jeunes est assurée. Le chiffre d’affaires a été multiplié par 20 et le résultat est enfin à l’équilibre. À noter que nous, Stéphane et Philippe, ne sommes toujours pas salariés de l’entreprise (agilité et légèreté sont les règles de base dans ce genre de reprise).

Depuis 2016, le Soulor a décuplé son activité et les perspectives sont excellentes. Le Béarn est-il une terre propice à l'entrepreneuriat ? Oui, clairement, parce que l’on y a conservé, un peu plus qu’ailleurs, un attachement à ses racines et donc, au soin de « bien faire » pour la collectivité de « nousto païs ». Oui aussi parce que c’est une territoire attractif qui a su garder sa culture (langue, chants…) et où il est agréable de vivre… Oui parce que le Béarn sait attirer de jeunes talents et pas juste


de jeunes communicants à la recherche de lumière. Selon nous, si l’on renonce à vouloir ressembler aux autres « métropoles » régionales (comme la grenouille qui voudrait être aussi grosse que le boeuf) et ainsi préserver cette qualité de vie, alors le Béarn ne deviendra ni une région folklorisée, ni un désert économique. Que diriez-vous à un Béarnais qui hésite à revenir s'installer sur le territoire ? Qu’em so qui hem… e qu’em so que hem… Nous sommes ce que nous sommes… et surtout nous sommes ce que nous faisons. Si le Béarn vous a donné une partie de ce que vous êtes, pensez à le lui rendre. En plus, on chante beaucoup mieux que les basques ! Sans pour autant en faire « des caisses ».

Merci à Stéphane et Philippe de nous avoir chaleureusement accueillis dans leur atelier le 22 décembre 2021 et d'avoir répondu à toutes nos questions !

bottom of page