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Prof en poche



Paul de Prof en poche répond aujourd'hui à nos questions.


Prof en Poche est une startup créée à partir de l’école Pieber, entreprise familiale de soutien scolaire. Comment la transmission et le développement de l’entreprise se sont passés ? Où en êtes vous aujourd’hui ?

J'ai co-fondé Prof en Poche avec mon frère Vincent, ma sœur Sophie et Samuel Imbert. Asun et Bernard, nos parents, ont créé une école de soutien scolaire à Pau en 1983 : les Cours PIEBER. Depuis, nous avons accompagné 45000 élèves. Avec Vincent et Sophie, nous avons toujours baigné dans cette aventure, ce qui nous a permis très tôt de développer une passion pour la pédagogie et pour l'entrepreneuriat. C'est donc tout naturellement que nous avons repris les Cours PIEBER en 2015. Nous avons pu compter sur les conseils et le soutien précieux de nos parents. Prof en Poche est ainsi né en 2016. L'objectif : proposer un service supplémentaire de e-learning pour accompagner les jeunes à plus grande échelle. Aujourd'hui, en plus des cours PIEBER, nous concevons et éditons des solutions numériques pour l'éducation qui sont utilisées par des milliers d'enseignants et des centaines de milliers d'élèves en France et à l'international. Nous comptons parmi nos clients et partenaires notamment le Ministère de l'Education nationale, une dizaine d'académies, la Commission européenne et des milliers de familles. L'entreprise a bien grandi : nous sommes une équipe de 23 personnes passionnées et nous prévoyons réaliser une dizaine de recrutements supplémentaires cette année.


Prof en Poche a largement développé son activité ces dernières années et touche chaque année des centaines de milliers d’élèves. Le Béarn est-il une terre propice à l'entrepreneuriat ?


Nous sommes très attachés à notre territoire et nous lui devons beaucoup. Dès le début de l'aventure Prof en Poche, il y a 6 ans, nous avons eu la chance de compter sur la force des meilleurs réseaux locaux pour l'innovation et l'entrepreneuriat : la Technopole Hélioparc, Réseau Entreprendre Adour, la BPI, la Communauté d'Agglomération Pau Béarn Pyrénées, la région Nouvelle-Aquitaine, ou encore Total Développement régional. Plus récemment, nous avons été, avec plusieurs de ces partenaires historiques et d'autres porteurs de projets, à l'origine de la création de la French Tech Pau Béarn. Nous sommes également passés par le programme IMPACT EdTech de la Commission Européenne. A titre personnel, je suis aussi membre du CJD (section Béarn). Je peux donc confirmer que le Béarn est une terre propice à l'entrepreneuriat, tout y est : des porteurs de projets innovants, des structures d'accompagnement expertes sur des domaines fondamentaux pour se lancer, des filières d'envergure nationale (les géosciences, la culture et l'éducation, les énergies renouvelables) et des acteurs publics bienveillants, disponibles et à l'écoute. Et puis, sans être chauvin, c'est très agréable de vivre et d'entreprendre en Béarn !


Que dirais-tu à un Béarnais qui hésite à revenir s'installer sur le territoire ?


Je lui dirais que notre territoire a tout pour réussir, et qu'il réussit d'ailleurs très bien. Le Béarn est un territoire plein d'opportunités d'emplois et le terreau entrepreneurial y est très fertile. C'est un territoire qui innove beaucoup, notamment en matière d'environnement et d'énergies. C'est aussi un territoire accessible en termes de logement, surtout comparé à la qualité de vie ! Pour ma part, je n'ai pas hésité : après avoir passé 4 ans au Canada et 1 an en Australie pour mes études, je suis rapidement rentré au bercail. Mon expérience à l'étranger m'a beaucoup plu et m'a beaucoup apporté, mais je suis un enraciné, et j'ai eu beaucoup de chance, dans un premier temps de pouvoir voyager, puis dans un second temps de pouvoir revenir en Béarn, à Pau, pour m'y établir. Comme le dit la chanson de Brassens : Heureux qui comme Ulysse a vu cent paysages et puis a retrouvé après maintes traversées le pays des vertes allées ! Merci à Paul d'avoir répondu à nos questions !

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